Les V'Hello un échec prévisible au détriment des Aixois

Billet

C'est donc officiellement la fin des V'Hello d'Aix-en-Provence, symbole de la gestion amateuriste à la Joissains, un échec prévisible qui coûte cher au contribuable.


C'est le 11 avril dernier que la Ville a décidé de mettre fin à l'aventure des vélos en libre service sur Aix-en-Provence, lancés en 2007 après la ville de Lyon sur le système "Cyclocity" de JCDecaux ces V'Hello se sont vite révélés inutiles avec des stations qui ne dépassent pas le centre ville.

Une gestion désespérante (voir effrayante quand on voit un tel gâchis) des contrats qui rappelle aussi celui de la délégation de la fibre optique ...

à lire sur le blog de Lucien-Alexandre Castronovo :
V'Hello d'Aix : Le coûteux rétro-pédalage de Joissains
Aix en dialogue, juillet 2007

V’Hello ou comment gâcher une bonne idée

La Ville d’Aix a décidé de mettre en place un service de vélos sur le modèle lyonnais. L’idée est a priori intéressante tant la réussite lyonnaise est parlante. On pourrait donc s'en féliciter si l’application de cette idée n’était dévoyée.

Le grand Lyon avec ses 450.000 habitants propose 3.000 vélos, soit 1 vélo pour 150 habitants. Et ça roule tellement bien qu’ils envisagent d'augmenter le nombre à 5.000. A Aix, il y aura 220 vélos pour 150.000 habitants, en contrepartie de la publicité couverte par le marché public. Cela fait 1 vélo pour 682 habitants, soit 5 fois moins qu'à Lyon. On peut donc s’interroger sur le poids de cette nouvelle installation.

Sur l’implantation des bornes vélos, force est de constater que la Ville d’Aix a tenu à limiter leur localisation dans l’hyper centre. Alors que l’on aurait pu s’attendre à ce que les quartiers ou les parcs relais soient concernés afin de réduire l’usage de la voiture au profit du vélo, rien de tel n'a été mis en place. V’Hello risque donc d’être plus un gadget touristique qu’un moyen de transport pour les Aixois.

Mais ce qui jette un doute sur la pertinence réelle de cette installation, c’est l’absence de politique vélo qu’elle cache. Ainsi, aujourd’hui, les couloirs de bus restent interdits aux vélos, certaines zones urbaines sont interdites à la circulation vélo (comme les "Allées provençales"), aucun schéma vélo n’a été réalisé alors qu’une étude commandée par la Communauté du Pays d’Aix est dans les tiroirs depuis 3 ans, aucune piste cyclable protégeant les cyclistes n’a été construite.

En matière de transport, on ne nous mène pas à vélo… mais en bateau.

Commentaires

1. Le mercredi 30 novembre 2011, 03:40 par Site

Hello à toi . J'ai vraiment apprécié dévorer ces posts que tu rédiges ici ! Je souhaite que tes prochains écrits seront à la hauteur de celui que je commente en ce moment. :P
Bonne continuation.

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Cyril Volle

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